Après avoir pensé pendant des décénies que notre pays pouvait s'enrichir en se basant exclusivement sur une économie de services, la tendance semble s'inverser enfin. Il parait désormais évident qu'un pays fort a besoin d'un tissus industriel dense. S'il y a bien un domaine dans lequel nous sommes hyper dépendants de l'Asie, c'est l'électronique. Plus aucun matériel informatique n'est réellement fabriqué sur notre territoire, dans le meilleure des cas il y est assemblé, et à petite échelle.
Dans le monde de la téléphonie, il existe des marques françaises, mais elle ne font que la conception. Et là encore tout est à relativiser, car l'essentiel de la conception d'un smartphone est son système d'exploitation, Androïd en l'occurence.
Mais la crise est passée par là, et les incessantes difficultés d'approvisionnements des deux dernières années ont permis de mettre en avant les avantages de la production locale.
Crosscall, fabriquant de téléphones durçis, d'apprête à franchir le pas du "made in France". Inconnu du grand public, ce constructeur propose des produits très résistants. Il équipe notamment les agents SNCF, et plus récemment la gendarmerie nationale et la police nationale en terminaux mobiles (smartphones et tablettes)
L'entreprise envisage à horizon 2025 de produit ses terminaux en France. L'entreprise est depuis toujours engagée dans le développement durable avec des smartphone garantis 5 ans sur certains modèles, une disponibilité de pièces détachées pendant 10 ans, et un indice de réparabilité de 8.8 sur la dernière gamme. D'ailleurs le constructeur n'hésite pas à mettre à disposition sur son site internet des guide de démontage.
Si Crosscall est uniquement présent sur un marché de niche, cette initiative sera suivie de près par les autorités, qui parient sur un succès afin de d'autres industriels puissent suivre l'exemple.